Extrait du journal

ses dernières volontés. Il répond qu’il ne désira plus rien et affirme qu’il est inno cent. Le prêtre musulman s’approche à son tour et l’exhorte à mourir avec courage, ajoutant; * — Nous sommes tous mortels. Le condamné répond : — C’est égal ; ce n’est pas la même chose pour tous {sic). Mohamed est placé sur un tabouret. Enfin, l'on procède à sa toilette funèbre. Le bourreau lui échanore la chemise autour du col ; les aides lui attachentles bras pen dant qu’il récite la prière avec le muphti. L’instant fatal est arrivé : le condamné s’avance, soutenu par les aides, vers la guillotine ; il a l’air hébété ; on le pousse vers la bascule, qui fonctionne aussitôt. M. d’Alger fait jouer le déclic. Justice est faite 1...