Extrait du journal

Un colonel broyé par un train. — Crime, suicide ou accident? — Une lettre de la victime. Ce matin, à 6 h. 20, on découvrait sous le tun nel de la rue de Rome (voie de Paris Versailles), le corps d’un homme paraissant âgé de cin quante-cinq ans ; le malheureux avait les deux ïambes broyées. L’examen du corps auquel on se livra immédiatement, n’amena la découverte d’aucune autre blessure. Le corps lut transporté immédiatement dans une des salles du commissariat spécial et, par tes soins du commissaire, l’identité fut presDu’aussitôt établie. Le corps était celui de M. Berger, colonel du 2< tirailleurs à Mostaganem. j$M. Berger était venu à Paris pour affaires urgentes. 11 avait, paraît-il, demandé sa mise à la retraite, puis, se ravisant, était parti pour Paris dans l’intention de demander son main tien dans les cadres de l’armée active. Dès le premier moment, on se demanda ei l’on ne se trouvait pas en présence d’un crime, mais rien n'avait été soustrait à M. Ber ger; il avait sur lui une somme de 150 francs, B a montre était restée dans l’une des poches et, d'autre part, le cadavre ne portait, comme nous l’avons dit plus haut, aucune blessure, ce qui faisait écarter l'hypothèse d’une lutte, sans laluellc le crime eût pu être difficilement coniommâ....