Extrait du journal

Deux heures. — Pas d’affaires, pas de nou velles et cependant une certaine faiblesse que rien ne semble justifier ; on offre, au dé but de la séance, le 3 0/0 à 81 13 1/2 et on se rait en vérité bien embarrassé de dire pour quoi. Il est vrai que l’on se montre à peu près aussi lourd à Londres. D’un autre côté on prétend que les affaires égyptiennes ne laissent pas que d’inquiéter la spéculation. Cela me paraît bien exagéré et il me sem ble que ladite spéculation s’occupe peu de l’Egypte, tout au ‘moins dans son ensemble, il serait peut être plus juste de dire que l’on pèse un peu sur les cours en vue de la ré ponse des primes qui a lieu à fin de mois ; ce sont là les escarmouches de la dernière heure et il n’y a pas a s en tourmenter outre mesure, d’autant plus qu’eu somme, avec un marché aussi étroit, il ne faut jamais jurer de rien, les mouvements sont faciles a pro duire avec peu d’ordres et un retour offcnsil de la part des acheteurs n’aurait rien de bien extraordinaire. . ...... La Banque de France, qui vient de déta cher un coupon, semestriel de 78 fr. reste demandée aujourd’hui zt A,0/«0 fr. A deux heures, le terme reprend un peu du poil de la bête h 81 17 1/2. C’est le mouve ment possible dont je parlais tout a 1 heure, 'tandis que le comptant est encore hésitant a 31 10. . tI . , , Nous verrons demain quelles sont les for ces exactes des belligérants. Mais, au fond, il n’y a pas grand mal, il y a trop peu d’affaires à régler pour qu’il en soit autrement....