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Paris, 29 septembre 1901

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Paris
29 septembre 1901


Extrait du journal

Le ministre des travaux publics a adressé aux Compagnies du Nord et de l’Est la lettre suivante : Messieurs, Dans la réception que la France a faite à LL. MM. l’Empereur et l’Impératrice de Russie, les chemins de fer ont eu un rôle important et délicat h jouer. Le gouvernement leur a deman dé un effort considérable et je suis heureux de constater qu’ils l’ont donné pleinement. Votre Compagnie a dû assurer la marche, non seulement des trains présidentiels et impériaux, mais en core d’un grand nombre de trains spéciaux des tinés aux ministres, aux membres du Parlement et aux invités du gouvernement, et elle a tenu à exécuter avec la plus grande ponctualité et le plus grand zèle les ordres que je lui ai trans mis. L’organisation de ces trains, les précautions toutes spéciales qu’elle a dû prendre, ont don né lieu à un ensemble de mesures, prescrites par mon administration, dont la précision et la bonne exécution n’ont rien laissé il désirer. Je me félicite d'autant plus de ce résultat que le service ordinaire, dont nous devions avoir un constant souci, n’a pas eu à souffrir des dispo sitions exceptionnelles prises et que la régula rité n’en a pas été atteinte. Il m'est agréable de vous adresser l’expres sion de ma satisfaction. Je ne saurais .oublier la part que tous vos fonctionnaires et tous vos agents ont eue au succès de l’œuvre accomplie. Depuis les chefs jusqu’aux plus modestes employés, aucun d’eux n’a hésité à s’imposer le surcroît parfois consi dérable de travail qui leur était demandé, et je vous prie de leur adresser tous mes remerçiemenls. Je vous fais parvenir en même temps une somme de 7,500 francs, que je vous serai re connaissant de distribuer au petit personnel de votre Compagnie, qui a eu le plus particulière ment à faire dans cette circonstance. Recevez, Monsieur, l’assurance do ma con sidération distinguée. Le minisire des travaux publics. Baudin. )<•■(— Un discours (le Lord Roseberry...

À propos

Fondé en 1881 par Charles Laurent, Paris fut d'abord un quotidien gambettiste, avant de devenir tout simplement opportuniste. En 1888, le journal attaque avec violence le Crédit Foncier, lequel le rachète immédiatement dans le seul but de le faire taire. À la suite de quoi le directeur du journal démissionne, pour fonder Le Jour. Le nouveau directeur Raoul Cavinet, d'une moralité douteuse, sera impliqué dans les années qui suivent dans plusieurs affaires de chantage et de fraude. Il abandonnera son poste, et le titre avec lui, en 1895.

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