PRÉCÉDENT

Revue de la jeunesse, 10 octobre 1913

SUIVANT

URL invalide

Revue de la jeunesse
10 octobre 1913


Extrait du journal

Toutes ces mortifications, disent-ils, sont contraires à la nature et, par suite, condamnables. « L’idéal (pour l’ascète chrétien) écrit M. Séailles, reste l’anticipation de la mort par la violence faite à la nature qui s’identifie avec le péché » (1). En haine de la chair, le moine s’attaque à son corps, il le prive des jouissances les plus légitimes, il l’affame, le flagelle, le fait souffrir. Il le punit de ses exigences les plus naturelles, il voudrait l’amoindrir, le tuer à petit feu, afin d’en débarrasser son âme et de s’envoler, libre de la concupiscence charnelle, vers Dieu....
Revue de la jeunesse (1909-1914)

À propos

Données de classification
  • séailles