Extrait du journal

11 semble qu'il v ait une sorte de règle supérieure et inéluctable qui veut que ce soient toujours les formes les plus récentes de la technique t du progrès qui dominent la vie sociale. Ce w caractérise une époque et en façonne en quelque sorte sa structure politique et sociale, e sont les techniques et les découvertes nouilles qui renouvellent les formes économiques. Les manières de cultiver le blé au xixe siècle t sous l'Empire romain n'étaient point très afférentes ; aussi n’est-ce point la culture du lé qui fait la civilisation du six* siècle, mais la incline à vapeur. L'homme et la société du écule dernier sont le produit de la machine à peur et non de la charrue », dit M. Louzon. Autrement dit, il semble qu’actuellement, n France, l'économie rurale se rétrécit, s’amoindrit pour faire place à l'économie industrielle. Voilà pourquoi nous assistons, depuis déjà ien avant la guerre, à un phénomène inquiétât, masqué par les difficultés plus immédiatfunent sensibles que nous traversons, mais ui n’en conserve pas moins un caractère d’ex* bénie gravité : c est la crise agraire, autouroui en plein développement. Le mal est autant plus inquiétant que ses causes sont lus d'ordre moral que d’ordre économique. Hors qu'une simple crise agricole serait — mine une crise industrielle — une simple triade de malaise économique, une crise agraire •t un mal à évolution lente qui se développe Qridieusement et sans arrêt comme le cancer. Et c'est justement d’une crise agraine que eus souffrons, sans crise agricole marquée....