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Revue des cours littéraires de la France et de l'étranger, 16 octobre 1869

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Revue des cours littéraires de la France et de l'étranger
16 octobre 1869


Extrait du journal

Il y a douze cents cellules, d’une uniformité monacale; chacune a un mètre de large sur trois mètres et demi do longueur. Au fond, une fenêtre fixe, dont la partie supérieure peut s’ouvrir à la volonté du détenu, qui manoeuvre ce vasistas à l’aide d une tringlent de 1er ; au milieu, une petite table scellée dans la paroi de pierre ; à côté, une chaise de paille rattachée au mur par uni* chaîne de fer, pour que le détenu ne puisse s en servir comme d’une arme ; de chaque coté de la muraille, deux crochets de fer oii 1 on suspend le hamac pour la nuit. Une planche formant étagère supporte les objets usuels du prévenu, sa gamelle, son gobelet, sa cuillère de bois. Un bidon pouvant contenir huit litres d’eau est mis chaque matin à sa disposition. La porte est en chêne plein ; un guichet permet aux surveillants de voir dans la cellule ; un cuillère en indique le numéro. Un fort verrou déjoue toute tentative d’effraction....
Revue des cours littéraires de la France et de l'étranger (1863-1871)

À propos

La Revue des cours littéraires de la France et de l’étranger, dite « revue bleue », est une revue hebdomadaire ayant paru entre 1863 et 1870. Elle est l’équivalent littéraire de la Revue des cours scientifiques de la France et de l’étranger, dite « revue rose », fondé quasiment en même temps. D’obédience républicaine, on y trouve principalement des textes écrits par des universitaires. La publication cesse de paraître à la chute du Second Empire, mais renaît en 1871 sous le titre de Revue politique et littéraire.

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Données de classification
  • maxime
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