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Syndicats, 30 novembre 1939

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Syndicats
30 novembre 1939


Extrait du journal

Hélas ! le moment présent n’est pas favorable a la poursuite de la recherche de ce que l’on pourrait appeler « la vérité syndicale ». Les militants non mobilisés sont souvent surchargés de travail, du fait qu’ils doivent assumer en mime temps que le leur, le travail de leurs camarades mobilisés. Ensuite. parce que les conditions dans lesquelles on peut s’exprimer aujourd’hui sont de nature à mutiler, sinon la pensée, du moins son expression par la plume, .l’ajoute que l’état de guerre ne permet pas à tous les camarades de s'exprimer et je précise ma pensée : je ne fais nullement allusion à ceux que d’aucuns entre nous appellent encore les communistes ci que j’int.titube. moi, les staliniens. La marge, l’abîme qui séparent les communistes du manifeste de Marx des staliniens est, en effet, assez considérable, si considérable même qu’aucun militant n’a — me semble-t-il — plus le droit de confondre les deux termes. Il faut appeler chaque chose par son nom. Cela entraîne d’ailleurs automatiquement une clarification salutaire sur laquelle nous reviendrons plus loin....
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À propos

Syndicats est un hebdomadaire illustré affilié à la CGT fondé en octobre 1936, quelques mois après la réunification syndicale de mars. Il est l’organe d’une des trois tendances de la confédération, formée autour de René Belin, rédacteur en chef de la publication, et basée sur les principes du pacifisme, de l’anticommunisme et de l’indépendance syndicale. Fondé au moment de l’explosion des effectifs de la CGT avec le souffle du Front populaire et des mouvements sociaux de l’été 1936, l’hebdomadaire est tiré à près de cent mille exemplaires.

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Données de classification
  • chevalme
  • staline
  • molotov
  • thore
  • toulouse
  • france
  • espagne
  • nantes
  • pologne
  • isère
  • amiens
  • g. g. t.