Extrait du journal

Nous recevons la lettre suivante : Madame la Présidente, Mon amie et moi avions décidé d’aller en tendre, la semaine passée, une conférence faite par les Parisiens de Paris (ou les amis dû Vieux Paris), donnée èl la mairie du 2e arron dissement. Nous sommes toutes deux or g mai res de ce délicieux grand « village », l’une est née dans le 10* l’autre dans le 4*. La conférence était intéressante, le sujet en est si riche ! Enthousiasmées, nous avons vou lu toutes deux faire partie de ce groupement. Nous avons présenté notre requête à celui gui présidait la séance ; l’assistance étant composée d’hommes d’un âge... certain, contemporain de relui du président, nous étions en droit d’es pérer de ces « sages » une réponse sensée. Las ! voici les paroles insensées que nous rntmülmrs : « Los femmes ne sont pas admises dons notre groupement, sauf si elles accompagnent leur mari iul-même adhérent, donc Parisien. » Littéralement ahuries par cette réponse, nous avons demandé à qui de droit les raisons d'un pareil ostracisme. D’un petit air folâtre qu’il a cru spirituel, le président a répondu : « Quand vous aurez La carte d'électeur, vou,s serez admise ! ! ! » Que répondre ensuite à une pareille énor mité ? Je vous demande, Madame la Présidente, de vouloir bien (si c’est possible) donner un peu de publicité à cette stupéfiante affaire. Ne nous étonnons pas si la Française s'est vu refu ser jusqu’alors le droit de vote .» tous les adhérents des Parisiens de Paris drivent faire partie du Sénat ! Avec l’assurance de mes sentiments très dévoués et très distingués. Renée LAMBERT....