Extrait du journal

Dans les dernières années, où les prétoriens faisaient et défaisaient un empereur par jour, on marchait par bandes vers la délivrance, et peu importait qu’on vît derrière elle le néant ou l’immortalité. C’était une contagion, une fureur, une frénésie qui s’était emparée des hommes ; on se vantait de bien mourir plus qu’en d’autres temps on s’était vanté de se bien battre, et les tragédies de Sénèque sont pleines de ces désespérés qui demandaient à la mort les consolations que les philosophies n’avaient pu leur donner et qui répétaient les paroles de la femme de...