Extrait du journal

. . • «>i ! h i b | La seconde moitié du dernier siècle fut marquée par un grand mouvement intellectuel. Les communications entre la France et les autres nations de l’Europe, devenues plus fréquentes et plus rapides, donnèrent à notre littérature et à nos arts une physionomie plus piquante et des formes plus variées. Eu musique surtout nous eûmes a nous féliciter de ces relations. L"Allemagne et l’Italie infusèrent dans les veines de notre opéra un sang plus jeune et plus chaud. Des compositeurs pl<:W^4v.sAy/SJiM^W‘U4UkAvanctiircoLles Alpes et le Rhin pour nous initier à des combinaisons, à des mélodies d’un intérêt plus soutenu et d’un ordre plus élevé. Le drame lyrique s’agrandit, il devint plus vrai, plus entraînant ; il refléta mieux les diverses nuances des passions humaines, et en même temps il s’éleva des artistes qui, électrises par les beautés d’un genre supérieur, furent complètement à la hauteur de leur mission....