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Vert-vert, 24 août 1835

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Vert-vert
24 août 1835


Extrait du journal

Lors du commencement de la course, les soldats des deux compagnies de milice urbaine de service sc formèrent en colonnes sériées, aux cris de rire (a liberté! vire la constitution ! Au moment même, des coups de feu furent tirés en l’air, pendant que les miliciens répétaient le cri vite la liberté! aux armes! Cette première décharge de mousqueterie était avidement un signal convenu; car à peine avait-il été donné que toutes les nies aboutissant à la place Major se trouvèrent cernées par des a Aidés cl parles miliciens eux-mêmes. A chaque instant, les cris de vite la liberté! devenaient plus violons et ils se répétaient au loin, pendant que les tambours de la milice sc répandaient dans tous les quartiers de la ville, battant la générale. Le bruit du tambour, les cris île liberté qui s’y mêlaient avec enthousiasme mirent bientôt la capitale en émoi. De toutes parts, la milice urbaine, prévenue de ce qui allait se passer, affluait sur les places désignées pour la concentration des troupes....
Vert-vert (1832-1902)

À propos

Vert-vert, journal sans abonnés est un quotidien français littéraire et dramatique. Dédié aux Beaux-arts, à la littérature et au théâtre, il avait aussi l’habitude, comme un grand nombre de titres de l’époque, de publier des romans sous forme de feuilletons.

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Données de classification
  • fieschi
  • joseph fieschi
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