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Vert-vert, 29 juillet 1837

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Vert-vert
29 juillet 1837


Extrait du journal

donc M. Richards, je vous en prie, il a si peu di chose à dire!* Alors, ledit Richards, encourageparce mot, ouvre la bouche ; mais aussitôt un homme qui mangeait une tartine de pain cl de beurre, la lui lance à la figure. Le candidat essuie tranquillement sa face et veut poursuivre . aussitôt une feuille de chou enduite de beurre vient se coller à sa manche, et, au milieu des tires et des sifflets qui l’interrompent, une grosse voix de femme se fait entendre : « Maintenant qu’d est b erré, il peut aller se faire frire. » Richards, imperturbable, continue à réciter son discours, mais aucune de ses paroles ne peut percer l’épaisse atmosphère agi ée par tant de murmures et de grognement. Il quitte la place, et toutes les mains se lèvent en l'honneur d-s Humphery et de Harvey. Le scrutin a répondu complètement à la première épreuve. A pire huit cents suffrages ont-ils été donnés à cet obs. iné Richards....
Vert-vert (1832-1902)

À propos

Vert-vert, journal sans abonnés est un quotidien français littéraire et dramatique. Dédié aux Beaux-arts, à la littérature et au théâtre, il avait aussi l’habitude, comme un grand nombre de titres de l’époque, de publier des romans sous forme de feuilletons.

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