Extrait du journal

D’abord , nous ne nous justifierons pas de désirer le maintien de la paix : le vœu contraire, dans les circonstances présentes, serait d’un barbare et presque d’un parricide. Ensuite nous avouerons franchement que nous avons, en effet, demandé la guerre, pendant près d’un année, et nous oserons ajouter qu’il n’y a aucune inconséquence dans- un changement aussi complet, sur la plus importante des questions politiques. Une courte explication démontrera ce paradoxe apparent; et cette explication entrera dans le sujet que nous voulons traiter sous un point de vue général. • Quand les rois de la sainte-alliance manifestaient les intentions les plus hostiles contre l’émancipation Belge bien faible encore ; quand ils étaient unis pour détruire la malheureuse Pologne ; quand le ministère Grey ne paraissait aux Anglais euxmêmes qu’une transition momentanée , incapable de vaincre la vieille aristocratie Britannique ; lors qu’enfin notre destinée et celle de tous les peuples de l’Europe, paraissait dépendre d’une puissante démonstration de la part de la France ; nous disions, nous répétions sans cesse : « pesons une guerre » ouverte à tous les Rois qui la font sourdement » à toutes les Nations. Notre salut est dans le salut » des autres peuples. Le premier à défendre , le » premier à sauver , c’est cet admirable peuple » Polonais qu’on écrase pour accabler ensuite tous » les autres. » . . , , ....