Extrait du journal

En premier lieu le principe même qui consiste à proportionner le nombre des exposants à celui des membres de chaque salon, s’il est juste au point de vue démocratique, nous apparaît bien plus arbitraire au point de vue artistique. Nous prétendons, par exemple, que le Salon d’Automne et le Salon des Tuileries, n’eussent-ils que mille membres, représentent mieux — actuellement -l’état de la peinture française, son rayonnement et son prestige à l’étranger, que le Salon des Artistes français, même si celui-ci avait quatre mille membres. Le principe des majorités ne peut jouer qu’au détriment de la valeur. Or, dans la liste qui nous a été communiquée, sur quelque deux cents peintres, nous avons relevé moins de soixante artistes appartenant aux Salons d’Automne ou des Tuileries. Cette proportion ne nous donne que trop raison....