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Brid'Oison, 18 avril 1834

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Brid'Oison
18 avril 1834


Extrait du journal

« RÉSULTAT DES DANGEREUSES THEORIES • DE CES PRÉTENDUS RÉFORMATEURS. * Propres paroles de M. Thiers, T un des plus éhontés zZ’ceux. Autrefois, naguères encore, il y avait une conscience, une pudeur publique ! c’était au tarif de ce sentiment général du frasent du nef «s, que se rapportaient tous les actes de la vie sociale en France; c’était liter celte échelle commune que se mesuraient tous les droits, et que s’évaluait le prix de chaque chose et de chacun. Rien de tout cela n’existe plus. La légitimité, qui n’est autre chose que cette conscience et cette pudeur publiques dans l’exercice de leur influence sur les mœurs et les lois d’un pays , la légitimité, que la plupart des écrivains politiques persistent encore si follement à restreindre au simple droit de succession au trône ; la légitimité, dis-je, est aujourd’hui comme exilée de France, ou persécutée, opprimée, et en quelque sorte même flétrie, ou tout au moins répudiée par ceux qui ont le plus d’intérêt au maintien de ses droits....
Brid'Oison (1832-1834)

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