Extrait du journal

'HOMME de bonne volonté qui quittait San Francisco, il y a environ un an et demi, avec l'affligeante certitude que la paix était une fois de plus escamotée, trouve dans les récentes informations de l'O.N.U. matière à réflexion et à réconfort. Non pas qu'il se fasse illusion sur la fragilité et les raisons profondes des concessions admises par les uns et les autres : le vent peut tourner encore et le château de cartes s'effondrer. Au surplus, les textes que l'on connaît n’excluent pas que des revirements se produisent, tant que les partenaires ne seront pas allés jusqu’au bout de leur effort et de leur patience. Mais si le chemin reste parsemé de mines, de sérieuses brèches ont entamé le mur qui, au terme du parcours, barrait l'horizon....