Extrait du journal

A la vérité, le provisoire attribut de la confusion, adhère au texte constitutionnel et à ses annexes, les lois électorales, comme les mouches au papier gommé. Le jeu parlementaire est enrayé, à partir du moment où les personnes sont dissoutes dans ces communautés closes que sont les partis. Dans l'élection du chef du Gouvernement, on jette des noms, moins pour la compétence ou l'aptitude qu'ils représentent que par souci stratégique. L'Assemblée règne comme un souverain très intermittent, qui suspendrait constamment ses délibérations, leur préférant les conseils se rets et les propos de couloir. En fait, si une ère nouvelle de la démocratie est ouverte, comme on le prétend, il faut dire que la France y entre à reculons....