Extrait du journal

Avant le vote, M. Jacques Duclos avait défendu et illustré les raisons qu'on aurait de confier à un communiste la direction du Gouvernement. Avec une vigueur un peu forcée, i avait rappelé que le rang de son parti était le premier et qu'il était indispensable de s'appuyer sur lui pour créer un « climat » propice au sauvetage du franc. Tout cela était fort bien dît et, d'ailleurs, non dépourvu de justesse, mais, en définitive, curieusement court. S'adressant à des députés, M. Duclos omettait précisément les questions proprement parlementaires. A l'entendre, on aurait cru que la consultation pops taire du 10 novembre se traduisait par un plébiscite au profit du parti communiste, et non par des élections. Nul souci de re chercher une majorité dans l'Assemblée. La majorité souhaitée n'existant pas, on préf. fait éluder purement et simplement le problème....