Extrait du journal

à Paris, en 1901. Il y a plaisir à suivre le savant auteur, lorsqu'il démontre que l'une des quatre attitudes traditionnelles employées par les artistes, la plus folle d'ailleurs, le « galop volant » (les quatre pieds en l'air, et les jambes d'avant et d'arrière étendues toutes droites) ne se. trouve que dans l'art mycénien, en Scydiie, en 'Ch1ne et au Japon; qu'elle apparut pour la première fois en Angleterre en 1794, en France vers 1820, et que sans doute cela, tient à l'influence des modèles chinois (porcelaines et laques) importés en grand nombre au XVIIIe siècle, et imités ensuite. Si bien que jusqu'en 1794, au delà die la Manche, et jusqu'en 1820 chez nous, on dessina des chevaux cabrés, quand on. voulait les montrer au galop; et de 1794 et 1820 à 1878, on fit des chevaux planant, avec les quatre jambes allongées, attitude inexistante dans la nature, de tc-us points absurde....