Extrait du journal

Il y aurait beaucoup à dire sur l'interprétation d'Arlequin. Avec des éléments excellents, elle est, en général, molle et distendue. Je sais bien que l'une'des critiques à adresser à J'oeuvre de M. Maurice Magre -est que la fantaisie y soit courte; encore eût-il été séant que l'ingéniosité du metteur en scène s'exerçât à en extrairè tout le pittoresque qu'elle comporte. C'est de l'ouvrage consciencieux, ce n'est pas un travail d'imagination. Le premier et le second actes pouvaient prêter à des inventions charmantes: les entrées et les sorties se font mal, les évolutions des personnages sont en général insuffisamment coordonnées. Au second acte. cependant, on a tiré un heureux parti de la disposition du large escalier de pierre pour l'arrivée de Gaë-...