Extrait du journal

France, au contraire, qui s'adressait au dehors quand, par hasard, elle avait une commande à faire. Et nous courions ainsi le risque de voir notre industrie de la construction disparaître entièrement. Même déclin en ce qui concerne l'armement luimême. Nous sommes tombés, en 1928, au huitième rang, avec une flotte de 3.300.000 tonnes. C était,_ certes, un million de plus qu'en 1913; mais aussi, un demi-million de moins qu'en 1922. Et, par surcroît, nos navires dataient, pour la plupart, de dix à vingt ans, tandis que nos concurrents pouvaient aligner des unités toutes neuves. Nous n'avions que trois bateaux de plus de 20.000 tonnes, contre vingt, appartenant à des compagnies étrangères, et pas un navire à moteur, alors que, partout ailleurs, c'est sur ce type d'avenir que se sont concentrés les efforts....