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Comœdia, 26 septembre 1925

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Comœdia
26 septembre 1925


Extrait du journal

Justement, à la fin de La Ruée vers l'or, tandis qu'il abandonne * l'Alaska, où il a trouvé l'opulence, le chercheur de pépites nous apparaît coiffé d'un chapeau haut de forme, vêtu de deux pardessus somptueusement fourrures. Cette apparition sur le paquebot, ce travesti en monsieur chic cause un certain désappointement dans la salle et pourtant la marche de l'action exige que le héros se présente ainsi. Je tiens de l'assistant de Chariot, M. Henri d'Abbadie d'Arrast, qu'au moment d'établir la contimiity de l'histoire, le maître et ses collaborateurs avaient refusé de s'arrêter à ce dénouement logique. L'un et les autres, après diverses solutions examinées en commun, furent ravis du moyen découvert — moyen d'ailleurs très ingénieux — qui ramène à la fin, non point un Chariot habillé façon tailleur, mais l,e Chariot populaire in old clothes. 1 Une fois de plus, nous assistons à une tragi-comédie, telle que, seul,' l'auteur du Pèlerin sait en imaginer et en développer....
Comoedia (1907-1944)

À propos

Le quotidien de l'actualité des spectacles Comœdia est fondé en 1907 par Henri Desgrange, propriétaire de L'Auto-Vélo – et inventeur du Tour de France. Ancien du journal Le Vélo, Gaston de Pawlowski est nommé rédacteur en chef. Il s'assure la collaboration de plusieurs grands critiques littéraires comme Guillaume Apollinaire ou André Rouveyre. Quotidien jusqu’en 1941 puis hebdomadaire, Comœdia était un journal culturel de quatre pages.

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