Extrait du journal

avec de petites pierres quand elles ont à franchir un cap exposé aux vents ; que les oies bavardes de Cilicie se mettent une pierre dans le bec lorsqu'elles traversent le Taurus, pour ne pas attirer l'attention des aigles par leurs cris,; que les corbeaux de Barbarie jettent des pierres dans l'eau pour la faire monter lorsqu'elle est trop basse, afin qu'ils puissent l'atteindre, et que le lion marche avec ses pieds clos pour ne pas user ses griffes. Il n'est point jusqu'au hérisson qui, voulant nourrir ses petits, ne secoue les ceps par le pied pour en faire tomber les raisins et ne se roule ensuite à terre pour recueillir les grains épars, qu'il emportera au moyen de ses piques, ressemblant, oui véritablement, à une grappe qui cheminerait vers son terrier....