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Cote de la Bourse et de la banque, 29 août 1888

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Cote de la Bourse et de la banque
29 août 1888


Extrait du journal

rait assez probable que le projet sera aban donné. Ce qui nous parait probable aussi, c’est le rejet des différents projets qu’élabore M. Peytral en ce qui concerne le régime des boisson-, la surtaxe des valeurs mobilières, l’impôt sur le revenu, l’abolition des octrois et la suppression des droits d'entrée. Le ministre clés finances semble avoir oublié que des réformes de cette nature ne peuvent être entreprises qu’aux époques de grande prospérité financière, alors que Ion dis pose d’excédents budgétaires importants. Nos budgets sont virtuellement en déficit de 30(i à 350 millions. Pa 1er en ce moment de supprimer des droits d’un rapport cer tain et considérable et que le contribuable paie, en somme, sans trop murmurer pour les remplacer par des taxes nouvelles d’un rendement incertain et auxquelles on ne s’habituerait que très lentement, c’est faire bon marché de 1 équilibre financier. Nos finances ne sont déjà que trop désorganisées. Il faut éviter de les soumettre à un nouvel ébranlement. Commençons par rétablir l’équilibre; la question des dégrèvements ne pourra être abordée que le jour où nous aurons des excédents de ressources....

À propos

Lancée en 1873, la Cote de la Bourse et de la banque était un quotidien financier qui indiquait toutes les valeurs de bourses et les différents cours. Entre 1876 et 1877, le journal publie en supplément la Semaine financière. Il fusionne avec Le Messager de la Bourse en 1879 et devient alors la Cote de la Bourse et de la banque et le Messager de la Bourse réunis. Le journal paraît sous ce titre jusqu'en 1940.

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