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Courier de Provence, 23 août 1791

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Courier de Provence
23 août 1791


Extrait du journal

«\ /ij, .. J, . -j 2j| ,ci ; . r.77 v*) Les efforts des vrais amis de la patrie et des courageux défenseurs de la liberté avoient été inutiles , les cabales et les intrigues des factieux et des courtisans avoient triomphé, et l’on a voit porté un premier coup à la liberté de la presse, dans le premier paragraphe du premier article présenté par les comités. La constance est une des vertus du patriotisme ; il ne se lasse point de la résistance ; il n’est point abattu par les défaites, il se roidit contre le torrent de la défaveur ; et comme il n’ambitionne pas les applaudissemens, il ne se laisse pas non plus décourager par les murmures.MM.Pétion et Robespierre qui, dans la dernière discussion, avoient combattu les comités et leurs partisans, avec une force d’éloquence et de raisonnement digne d’un plus heureux succès, ont déployé la même énergie dans la discussion qui s’est élevée dans le second paragraphe. '■ ~ ~ V Ata...

À propos

Imprimé chez Panckoucke, comme le Moniteur ou L'Encyclopédie de Diderot, le Courrier de Provence fut lancé et dirigé par Mirabeau en mai 1789 pendant les États généraux. Plus revue que périodique, ce journal paraissait trois fois la semaine chez l'éditeur Le Jay puis Lepage et pouvait compter jusqu’à 80 pages.

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Données de classification
  • robespierre
  • pétion