Extrait du journal

ral quant à la situation aux approches de la « session décisive. » La bouteille à l’encre ! C’est encore là certainement la définition la plus claire. Gomment sortir de ce flot noir ? C’est la question qui se pose. Qui la ré soudra ? L’appel au peuple. Ce mode n’est pas du goût de tout le monde. Cependant, le jour viendra où il faudra y recourir et s’y soumettre. Pendant ce temps là des épisodes plus ou moins intéressants sollicitent l’atten tion publique. Ce dont on se préoccupe en ce moment, c’est du banquet de Bordeaux. Dans ce banquet, auquel assistaient les députés monarchiques de la Giroqde, M. Samazeuilh, présidant la réunion, a invité ces derniers à redoubler d’efforts pour résister « aux passions révolution naires » et assurer « la grandeur et le repos de la France en lui donnant un lendemain. » Ce lendemain, M. Princeteau s’est chargé de l’expliquer en déclarant qu’il faut demander à une institution ce qu’un homme ne peut offrir. Il faut : Une institution qui mette le gouvernement à l’abri des compétitions vulgaires ; Qui préserve l’Etat de ces agitations qui se reproduisent toutes les fois qu’il y a à pourvoir au gouvernement. (Bravo !) Qui, quand la mort y fait le vide, le comble immédiatement par la seule puissance du vieux cri de nos pères : Le roi est mort, vive le roi! (Bravo !) Et voyez la prévoyance de la Providence : Indulgente même envers nos discordes, elle semble se prêter à les éteindre; et qui sait si ce n’est pas par un reste d’amour et de pitié pour cette pauvre France qu elle nous a donné un roi sans enfant et un Dauphtn sans ambition

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