Extrait du journal

tresse ! C’est vous, vous, vous ! Comment? que faites-vous ? d’où venez-vous ? où allez-vous?... Ces vêtements sombres, si simples ! presque pauvres... M’explique rez-vous ? — Oui, oui. Ma bonne Edith ! pourquoi m’as-tu abandonnée ?... Et toi, d’où vienstu ? où vas-tu ?... Tu es donc riche Edith? Ton costume le montre. — Oui, je vous expliquerai... Et c’étaient des baisers ardents, répétés, entrecoupés de phrases passionnées, in cohérentes, le tout dit en anglais, natu rellement. Jacques muet, assistait à cette scène. — Voilà qui va mal, se disait-il. Est-ce le bon moyen de guérir ma pauvre amie ? Il faut y mettre ordre de suite, ou sinon... Edith,— car c’était bien elle, — comme pour répondre à cette réflexion, dit : — Vous avez été malade,ma chère amie, vous ne l’êtes plus. Jacques intervint : —Elle va le redevenir si vous n’étes pas plus calmes, mesdames. Je vous en prie, je vous en supplie... — Oui, oui, écoutcle, Edith. Oh ! écoutons-le. Il n’y a pas,sur la terre, à part toi, un plus noble cœur, un homme plus géné reux que lui. Diana prit la main du jeune homme, sans lâcher celle de son amie, — C’est lui qui m’a sauvée : M. Jacques Ricard, mon voisin do campagne, à Royan, où j’étais internée. Mlle Edith Thomson, ma fidèle femme de chambre d’autrefois et mon amie, ditelle, en se tournant vers Jacques. Là, je...