Extrait du journal

DEUXIÈME PARTIE les miséreux — Il retenait les lettres, fit Diana. Probablement, dit Edith. Je suis tenace, poursuit Thomas Spalding ; j’ai écrit au préfet de police de Pa ris, qui a chargé M. Maresty de me réSondre. Il m’a dit beaucoup de bien d’Eith Thompson, « condamnée pour vol et détournement de mineure. » Et comme je n’ai pas encore eu le temps de me marier, j’ai l’honneur, miss Thompson, si vous ne me trouvez pas trop vieux, de vous de mander votre main. J’étais stupéfaite, dit Edith. Je répondis: Vous me faites, monsieur Spalding, un honneur très grand. Je suis infiniment touchée, mais ma vie appartient à ma bonne maîtresse, Mme la comtesse d’Anouville. — Vous ne pouvez rien pour elle. Elle est folle et enfermée. Acceptez. Allez ! qui sait ? Ma fortune ou moi pourrons un jour nous aider, peut-être. Je ne vous demande que d’être la compagne de mes vieux jours. Je suis assuré que vous jetterez sur le soir de ma vie quelques rayons d’un...