Extrait du journal

; gociations étaient entamées, de sorte : qu’Arthur en arriva tout naturellement à parler d’Adrien Mirai, et demanda au baron s’il n’avait pas connu celte famille. — Non, répondit le baron. En fait de Mirai, je n’ai jamais connu que le comte Etienne Mirai de Morainville. — Ce n’est pas cela, soupira Arthur. Celui dont je parle ne s’appelle pas de Morainville ; c’est an simple employé de commerce. — Le mien était banquier à Paris. I — Le mien est premier commis chez un | M. Duremond... | — Un commissionnaire en marchan | dises? > — Oui. — Dans le quartier Saint-Denis? | — Rue de l’Echiquier, c’est bien cela. — Attendez donc, reprit le baron. Alors nous pourrions bien ne pas être loin de la i vérité. Oui... je me souviens... Ce Dure! mond était un grand ami du comte... Ils | avaient été camarades de collège... Il n’y l aurait rien d’impossible à ce qu’il eût re cueilli les deux enfants de Morainville après la mort de son ami... — En effet, ce M. Adrien a une sœur! Mais pourquoi auraient-ils changé de nom? demanda Arthur. — Ils n’ont pas changé de nom, mon cher. Le nom de Mirai est le nom patro nymique de la famille. — Mais pourquoi ne porteraient-ils pas l’autre ? pourquoi Adrien aurait-il renoncé à son titre de comte? — Je ne sais... cela tient peut être à la position difficile dans laquelle ils doivent...