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Courrier de Saône-et-Loire, 18 septembre 1884

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Courrier de Saône-et-Loire
18 septembre 1884


Extrait du journal

Il essaya de grimacer encore un sou rire en disant : — Tu es fou, Robert, ou tu as oublié que, la nuit du crime, nous dormions tous les deux dans l’auberge de Cogolin. — Je ne suis pas fou et je n’ai rien oublié. Voici le testament que tu as volé après le meurtre. Regarde, il est encore taché de sang. Diégo reculait à mesure que Robert s’approchait en lui tendant le papier, où de larges traces noirâtres apparais saient ça et là. — Non, je n’ai rien oublié, et si j’a vais besoin d’une autre preuve, dans ce village que tu as quitté la nuit pour aller tuer l’homme qui t’appelait son fils, je saurais retrouver les débris de cet infernal instrument qui a suppri mé la distance pour te faciliter le meur tre. Diégo pâlit et voulut balbutier quel ques mots qui s’arrêtèrent dans sa gorge. Robert continua : — Il y a six ans, Mary, ma soeur, la sainte créature qui t’avait choisi, toi, misérable vagabond, sans famille et sans fortune, pour te donner son cœur et sa vie, Mary a péri d’une mort af freuse. L’assassin, qui lui avait tendu un piège infâme, est resté impuni, et cet assassin... c’est encore toi !...

À propos

Lancé sous le titre Le Drapeau tricolore en 1832, ce journal de Chalon-sur-Saône devient le Courrier de Saône-et-Loire en 1840. En 1921, il absorbe le Journal de Saône-et-Loire et l'intègre à son nom en 1947 pour donner Le Courrier, Le Journal de Saône-et-Loire. Depuis 2000, le titre est publié à nouveau sous le nom Journal de Saône-et-Loire.

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