Extrait du journal

Dans ces temps heureux de jeunesse et d’espérance où je revenais à Whitstable, après avoir fini mes études à Paris, j’emmenais avec moi le plus cher de mes amis de France. Gabriel Guérin avait partagé pendant six ans mes joies et mes peines ; il m’avait consoté dans mes tristesses ; il m’avait défendu contre les attaques brutales et contre les railleries per fides. Il était un peu plus âgé que moi ; il était plus fort ; il était plus instruit, et surtout il était meilleur. Je l’aimais comme un frère, et il me rendait l’affection que le lui portais. Il fut reçu à Whitstable comme un...