Extrait du journal

Kouban, où les Russes ont encore perdu 5 canons. Félix Sordet. Le Moniteur public la note suivante dont l’importance n'échappera à personne : a A la suite de l’Exposition universelle de 1856 , les progrès de notre industrie Avaient été si bien constatés que le moment avnit paru opportun pour remplacer par des droits protecteurs les prohibitions inscrites dans nos lois de douanes. C’était un grand pas vers le but auquel doivent tendre tous les peuples. En effet, le développement de l’activité commerciale et des relations inter nationales prépare les progrès de la civili sation. b Profondément convaincu de cette vé rité , le gouvernement avait présenté au Corps législatif un projet de loi levant tou tes les prohibitions. .Celle loi n’a pu être votée dans la dernière session, et le gou vernement, voulant s’entourer de toutes les lumières, avait décidé qu’uue enquête serait ouverte sur ces questions. » Dans ces circonstances, des alarmes exagérées ont cependant été répandues dans le pays et exploitées par les partis. Sa Majesté a voulu que les réclamations qui lui étaient parvenues fussent étudiées avec le plus grand soin, et a donné l'ordre au ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publies d’en faire l’examen. » Eclairé par le rapport du ministre sur la véritable situation de notre industrie, l’Empereur a décidé que le projet de loi soumis au Corps législatif serait modifié en ce sens, que la levée des prohibitions n’aurait lieu qu'à partir du 1er juillet 1861. Un projet de loi conforme a été immédiatement en voyé au conseil d’Etat. » L’industrie française, prévenue des in tentions bien arrêtées du gouvernement, aura tout le temps nécessaire pour se pré parer à un nouveau régime commercial, b Cette note a surtout cela de remarquable qu’elle pose nettement la règle économique de l'avenir. Les progrès de ces dernières années, et les merveilles de l’exposition uni verselle avaient déjà proclamé le fait de la puissance industrielle de la France cl la né cessité d'abaisser les barrières qui nous sé parent des autres nations. La déclaration d'aujourd'hui formule avec plus de précision...