Courrier du Berry 4 février 1880

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Extrait du journal

2Îoïïît$;<\ répondant à l’un de nos confrères de la presse » provinciale, qui paraît s’attarder dans les voies » de l’union conservatrice, nous avons été amenés > à préciser les devoirs nouveaux qui s’imposent à » ce grand parti de la démocratie plébiscitaire dont » nous nous honorons de défendre le drapeau. » Nous comptons, puisqu’on no :s y convie, pour• suivre celte lâche d une façon continue, et nous > prions instamment nos amis de nous apporter » leur concours. » On voit où nous a conduits ce parlementarisme j> informe auquel les orléanistes ont essayé d’en» chaîner ce grand pays. La République use de ses » derniers efforts à en briser les entraves, et, de » tous les côtés, les républicains sincères proclu• ment l’irrémédiable impuissance du Parlement. Il • est possible que la dissolution s’impose avant i » l'échéance légale du mandat législatif et que les ! » élections générales aient lieu dans le courant de j • Tanné**, où nous venons d’entrer. Mais la dissolu- | > lion ne serait qu’un palliatif insuffisant si elle ne » devait pas avoir pour conséquence la révision de > celte Constitution monarchique qui est iuconci» liable avec tout régime démocratique. » La dissolution impose la révision, — et la révt• si on n’est possible, selon nous, que sur la » base de l’Appel au peuple, que rions avons le t droit de demander au Congrès. — C’est là toute » notre politique. » Qu’on ne s’y trompe pas, cependant ; l’Appel » au peuple, dont certaines défections essaient de » faire Tunique doctrine de notre parti, n’est qu’une » procédure destinée à garantir à ce pays le libre » exercice de sa souveraineté.— Pour nous, c’est » la forme extérieure du contrat qui lie le peuple » aux Napoléons ; mais il importe de chercher plus i » haut ce qui constitue l’essence même de ce con> trat dont le plébiscite est la forme. C’est là ce que » nous voulons faire tout d’abord, et c’est dans ce > but que nous passerons lundi la plume à l'un de » nos amis les plus autorisés. > Sous ce titre : la Vraie Légitimité, il se chargera » d'établir, dans un résumé lumineux, les titres des » Napoléons à la confiance du peuple. » Il importe de déterminer le but — avant de » tracer les voies légales qui doivent nous y cou> duire. > L’auteur de ce manifeste jérômisle vase donner lu une...

À propos

Initialement intitulé La République de 1848, le journal se rebaptisa Le Courrier de Bourges quatre années plus tard, en 1852. En 1872, le journal devint Le Courrier du Berry puis, de 1883 jusqu'à sa disparition en 1902, Le Messager du Cher. Il traitait en quatre pages de toutes sortes d’actualités (littéraires, agricoles, scientifiques et politiques) et soutenait une ligne favorable à ce qu’il nommait une « monarchie chrétienne et tempérée ».

Données de classification

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