Extrait du journal

NOUVELLE HISTORIQUE DE PHILIPPE LAICUS (Traduit de L’Allemand.) Son ami Entreras le muletier, était tout l’opposé; de forme herculéenne, large et trapue ; il avait le cou d’un taureau et des poings qui auraient couvert une petite assiette; ses cheveux étaient flottants, sa harbe épaisse et ses yeux flamboyants. Il port lit pour toute défense, une petite hache à deux tranchants qui ne différait de l’ancienne hache d'armes que par un manche plus court. Ruiz formait les plan* des audacieuses entreprises de la Cuerrilla. et c’était Entreras qui les faisait exécuter. Il ne pouvait supporter les combats avec les armes à feu ; et aussi longtemps que durait celui-ci ; il exhalait sa mau vaise humeur en insultes et en grognements : mais quand on en venait aux mains, il se retrouvait dans sou élément, et était toujours en télé de la troupe. Ces deux hommes si différents se complétaient l’un l'autre : Entreras se fiait à la ruse de son camarade, et celui-ci à l'incomparable valeur du muleVer. Les montagnards qui formaient derrière eux un long cordon étaient au nombre de trois cents, et portaient les costumes les plus varié». L’un, était tout enfoncé daus une peau de mouton, l’autre avait les jambes entourées de guenilles et le dos couvert d’un manleau en peau de chèvre; plusieurs môme, étaient revêtus d’uniformes fran çais desquels ils avaient détaché les ga'ons. Une chose seulement se trouvait en ordre, c’était leurs armes qui brillaient aux rayons du soleil levant. Lorsqu’ils aperçurent le grand chef, s'avançant vers eux...