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Courrier du Berry, 12 septembre 1877

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Courrier du Berry
12 septembre 1877


Extrait du journal

VOYAGE DU MARÉCHAL Le Maréchal est arrivé au chateau de la Grave dimanche à 6 heures, il y a été reçu par M. le duc Decazes qui lui a présenté les autorités. Les habitants des communes environnantes s’étaient portés sur le passage du Maréchal et lui ont fait une ovation des plus touchantes. Le Maréchal a visité lundi matin le magnifique pont de St-André de Cubzac. Son entrée à Bordeaux a eu lieu lieu le même jour, à 1 h. Uu bateau à vapeur a été mis à sa disposition pour remonter le fleuve jusqu’au débarcadère des Quinconces, où il a été reçu par les autorités civiles et militaires. On nous écrit de Bordeaux qu’une souscription ou verte spontanément, par quelques, uns des principaux. , commerçants, a produit largement les sommes néces saires pour faire au Maréchal une réception digne de lui et de la grande ville commerciale du Sud-Ouest de la France. Le Maréchal a été accueilli à :«on arrivée à Bordeaux par les plus vives et les plus chaleureuses acclamations. Une foule immense s’est portée au devant du cortège. Un grand nombre de maisons étaient pavoisées. L’en thousiasme a été des plus grands. Le Maire de Bordeaux a adressé à M. le Président un discours dont voici la substance : « Il a dit qu’en présence du premier magistrat de la République toute dissidence disparaissait pour ne laisser place qu’à un seul sentiment, celui de la plus respectueusedétérence, qu’à Bordeaux la seule pensée patriotique qui domi nait les esprits était celle de la paix maintenue*» l’inté rieur et à l’extérieur, c’était le libre développement de l’activité nationale, les vrais principes conservateurs protégés contre les mauvaises passions de quelque cô é qu’elles se produisent, par la pratique de la liberté et l obéissanee de tous à la loi dont le Maréchal est le dépositaire respecté. » En réunissant prochainement le corps électoral dans ses comices, vous avez voulu. Monsieur le Président, a ajouté le maire de Bordeaux, consulter la nation. La loi, l’apaisement des esprits, le travail et la tranquillité, ces puissants ressorts de la prospérité publique, en sortiront plus vivants et plus assurés. La liberté du vote ne saurait produire d’autre résultat. » Dans les villes de commerce comme la nôtre, toute crise politique amène des préoccupations plus vives qu’ailleurs, mais elles cesseront. Je me trompe, el es ont déjà cessé puisque le suffrage universel ayant parlé, la constitution aura acquis une garantie nouvelle dans la parole d’un honnête homme, la vôtre, Monsieur...

À propos

Initialement intitulé La République de 1848, le journal se rebaptisa Le Courrier de Bourges quatre années plus tard, en 1852. En 1872, le journal devint Le Courrier du Berry puis, de 1883 jusqu'à sa disparition en 1902, Le Messager du Cher. Il traitait en quatre pages de toutes sortes d’actualités (littéraires, agricoles, scientifiques et politiques) et soutenait une ligne favorable à ce qu’il nommait une « monarchie chrétienne et tempérée ».

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