PRÉCÉDENT

Courrier du Berry, 13 juin 1877

SUIVANT

URL invalide

Courrier du Berry
13 juin 1877


Extrait du journal

Hotirtfes, lit . Quels sont les principaux motifs qui ont décidé !e Maréchal et ses Quiiseillcrs à l’acte du 11> mai? M. Léopold de Gaillard, conseiller d'Etat, ami de longue date du Président du Conseil, nous expose dans le dernier numéro du Correspondant, la pensée du Maréchal, les griefs qui ont inspiré sa résolution. < La plupart des affaires restaient en panne et, dans plus d’un cas, celte inertie de l'action gouvernementale était une chance heureuse pour les intéressés. De même que la direction ministérielle faisait défaut aux préfets, de même la direction des préfets manquait à leurs innombrables subordonnés. Laisser aller, laisser passer, ne rien voir, rien entendre et rien faire, surtout contre le parti dominant, telle semblait être la j consigne symp ithique à la paresse, commode à la j poltronne!ie; elle se transmettait à voix basse d'agent ; à agent ci souvent sans parler, p-r la seule contagion j de l’exemple, on dexine avec qu« 1 énervement de tous les membres et quelle détente de tous les iessorls ! Ce n’était pas un gouvernement de combat, oh non ! c’était le gouvernement do la capitulation avant lo combat. Du haut en bas de l'échelle du pouvoir on rencontrait le même parti-pris héroïque ... de ne prendre aucun parti ; et dans le cas où l’abstension n'était pas possible, do ne jamais prendre parti contre les trois groupes. Le ministère capitulait dans les mains de la gauche, les préfets capitulaient dans les mains des députés, les maires, commissaires de police, gardes-champêtres, capitulaient à qui mieux mieux dans les mains des meneurs de l’élection radicale.... Voilà l’idéal du gouvernement par les trois groupes.... Quant à la presse, non-seuleuient elle ne se sentait ni satisfaite ni désarmée par l’attitude humiliée du pouvoir, mais elle avait dépassé toutes les limites connues de la licence enragée et de l’agression sauvage. On voudra bien remarquer que de tous les journaux qui se sont fondés depuis un an et qui ont cherché à capter la faveur populaire, il n’en est pas un qui n’ait pas eu recours, comme moyen irrésistible, à l’apologie de la Commune. « C’est à la France a décider s’il lui convient de rester sur cette pente et de glisser vers le radicalisme légal. L’acte de vigueur du Maréchal n’a eu d'autre bu: que de lui fournir l'oceasion de se sauver par ellemême. Il faut qu’elle parle promptement et nettement. Les questions de vie ou de mort doivent être posées et résolue* sans temps perdu et sans équivoque. » A cette calomnie absurde que le mot d'ordre du...

À propos

Initialement intitulé La République de 1848, le journal se rebaptisa Le Courrier de Bourges quatre années plus tard, en 1852. En 1872, le journal devint Le Courrier du Berry puis, de 1883 jusqu'à sa disparition en 1902, Le Messager du Cher. Il traitait en quatre pages de toutes sortes d’actualités (littéraires, agricoles, scientifiques et politiques) et soutenait une ligne favorable à ce qu’il nommait une « monarchie chrétienne et tempérée ».

En savoir plus
Données de classification
  • gambetta
  • st-pierre
  • gambe
  • d'harcourt
  • france
  • paris
  • berlin
  • vatican
  • bismark
  • paul
  • gentilly
  • londres
  • europe
  • péronne
  • parti républicain
  • république française
  • la république
  • sénat