Extrait du journal
fit sortir un son perçant : C’était, le signal du sauve qui peut de la Guerrilla. Le feu cessa aussitôt, et les Espagnols opérèrent leur retraite par une course rapide, et en se dispersant dans toutes les directions. Lorsque les Français arrivè rent au haut de la côte, ils ne trouvèrent plus personne, et c’est à peine si ils aperçurent encore par ci par là, quelques manteaux disparaissant dans le bois, ou le canon «l’un fusil, brillant au soleil : quelques instants après, tout parut muet et désertr C’était là ta principale tactique de la guerre des mon tagnes, lorsque l’ennemi avait la victoire en mains ; les Guerrilleros s’évanouissaient comme par enchantement, et si par hasard il voulait les poursuivre dans lears sentiers inabordables, il rencontrait tout au plus, une petite troupe qui, pour protéger la retraite, défendait sa vie jusqu’à se servir du poignard. Les officiers français ne doutaient nullement que celte fois-ci encore, il en arriverait ainsi, et ils ne songèrent même pas à continuer cette poursuite, sans résultat, s’ils restaient ainsi réunis, ei des plus dangereuses s’ils épar pillaient leurs hommes. Par contre, tous n’eurent qu’une pensée, eelle de reprendre le transport : des soldats furent donc envoyés sur la route, pour veiller au matériel qui restait, et le réorganiser en parc. C’était une grande besogne, car ils trouvèrent à peine une douzaine de voi tures sans attelage, les chargements étaient jetés à droite et à gauche, la route était encombrée de roues et autres débris, et les cadavres d’une vingtaine de chevaux, com plétaient, par leur dégoûtant aspect, ce désolant spectacle. La petite troupe se mit promptement à l’œuvre, et tandis qu’elle déblayait le chemin, des sentinelles gardaient les hauteurs. _ On brûla ce qui ne pouvait plus servir, et l'on chargea sur les voilures, réparées tant bien que mal, ce qu’il y avait de plus précieux, et surtout les provisions. Le reste des Français formant le plus grand nombre...
À propos
Initialement intitulé La République de 1848, le journal se rebaptisa Le Courrier de Bourges quatre années plus tard, en 1852. En 1872, le journal devint Le Courrier du Berry puis, de 1883 jusqu'à sa disparition en 1902, Le Messager du Cher. Il traitait en quatre pages de toutes sortes d’actualités (littéraires, agricoles, scientifiques et politiques) et soutenait une ligne favorable à ce qu’il nommait une « monarchie chrétienne et tempérée ».
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