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Courrier du Berry, 28 janvier 1882

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Courrier du Berry
28 janvier 1882


Extrait du journal

— Qui ?... — Demandez-lui si elle nie déteste et si je n’ai pas été une mère pour elle. — Soit, fit Gaspard décontenancé, qui eût voulu injurier, menacer, et n’en avait pas le courage, soit, mais vous u’aviez pas le droit d’étre sa mère. — C'est vrai, mais encore une fois c’est le passé et je n’y puis plus rien, puis... Ici celle femme versa des larmes, et elle con tinua : J’ai été punie, monsieur, bien punie, j'avais une amie eue j’adorais et un Irère qui était moi pour moi et le seul être, qui me restât cl me fût cher, et ils sont mûris pour moi. » — Pour vous?... • — Tués par les hommes qui avaient envahi ma maison pour me voler la Mignonne. . Ici ce fut an tour de Gaspard de baisser la tête. — Veuillez croire...., commença-t-il. Elle l’interrompit. j— Ne vous défendez pas, dit-elle, je sais tout...

À propos

Initialement intitulé La République de 1848, le journal se rebaptisa Le Courrier de Bourges quatre années plus tard, en 1852. En 1872, le journal devint Le Courrier du Berry puis, de 1883 jusqu'à sa disparition en 1902, Le Messager du Cher. Il traitait en quatre pages de toutes sortes d’actualités (littéraires, agricoles, scientifiques et politiques) et soutenait une ligne favorable à ce qu’il nommait une « monarchie chrétienne et tempérée ».

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