Extrait du journal

Autrement, nous aurions répondu qu’à cette époque, pendant que l’administration faisait approprier au Mont-Saint-Michel et à Cortè des lieux spéciaux de détention pour les condamnés dont il s’agit, quelques-uns d’entre eux durent être provisoirement placés dans les maisons centrales auxquelles, d’ailleurs, la durée et la nature de leur peine les destinaient légalement. Nous aurions ajouté que, parmi ceux qui, de 1855 à 1858, furent dirigés sur des maisons centrales, douze avaient encouru leur condamnation pour des faits connexes, tels que : “-vol d’effets et détention d’armes, — société secrète et rupture de ban, — mendicité, vagabondage, outrage public à la pudeur, et excitation à la haine et au mépris du gouvernement. Dix sept avaient subi des jugements antérieurs pour filouterie, vols, rupture de ban et attentats divers. Un de ces détenus politiques avait même précédemment encouru neuf condamnations, un autre douze, un troisième dix-sept, un dernier vingt-huit....