PRÉCÉDENT

Courrier royal, 18 avril 1936

SUIVANT

URL invalide

Courrier royal
18 avril 1936


Extrait du journal

Il est possible que le chancelier Hitler ait fait, le 7 mars, un « coup de tête », en désaccord, si l’on y tient, avec toutes les autorités, conseils, organes et antennes du Reich. Avec un peu de recul, il semble pourtant que la date n’était pas mal choisie : un peu plus tôt, la campagne électorale française n’eût pas été commencée et le Parlement eût pu se laisser entraîner à une prorogation de mandat, à une mobilisation permanente, voire à un mouvement d’Union Sacrée, propice à l’apparition de quelque Clemenceau. Un peu plus tard, la rupture de Locarno serait tombée au plus fort de ladite campagne électorale : éclatant « en plein peuple », elle pouvait avoir des répercussions, provoquer des remous imprévisibles. Le 7 mars, au contraire, le Parlement était encore là pour amortir le choc, et pourtant il était trop engagé dans les appétits et dans les fraie électoraux pour accepter de changer les données du problème. Résultat : ni réaction parlementaire, ni réaction populaire. Le chancelier n’e eu devant lui qu’un gouvernement en porte-à-faux, qui a prononcé des mots et qui a fait des gestes : mots sans écho, gestes sans prise....
Courrier royal (1934-1940)

À propos

Le Courrier royal est un périodique orléaniste illustré fondé en 1934. Mensuel à ses débuts, il devient hebdomadaire à partir de septembre 1935. Il cesse de paraître en 1940. Son contenu porte principalement sur l’actualité politique, mais on y trouve également des articles portant sur la France plus généralement, notamment sur son histoire. Il conserve une distance critique avec le mouvement royaliste de Charles Maurras et son quotidien l’Action française.

En savoir plus
Données de classification
  • hitler
  • léman
  • otte
  • daladier
  • hollande
  • france
  • angleterre
  • allemagne
  • italie
  • le rhin
  • europe
  • reich
  • wagram
  • autriche
  • suisse
  • union
  • parlement
  • banque de france