Extrait du journal

Nouvelle# «le Kirchberg. Nous lisons dans la Gazelle (le France: « J.es lettres de Kirchberg du 11 et du 15, les nouvelles de Vienne des journaux étrangers sous les mêmes dates, prouvent maintenant aux plus incrédules qu’aucun accident dans le trai tement de Henri de France n’a pu donner lieu aux bruits qui ont pendant huit jours alarmé et affligé tous les bons Français. Les lettres de Kirchberg parlent de la bonne santé du prince comme d’un fait tout simple. Après les renseignemenls qu’on avait donnes sur les lions effets du traitement et sur la manière dont l’auguste malade le supportait, on aura etc bien étonné d’apprendre que des bruits sinistres aient pu avoir la moindre consistance eu France. I.a vérité est que jamais la foi des roya listes. dans la pensée providentielle que la naissant*- de HenriDieudonné avait révélée, n’a etc ébranlée un seul instant. Ils regrettaient seulement de n’ètre pas à meme de répondre par des renseignements précis aux inquiétudes témoignées par des personnes qu’ils n’avaient pas cru jusque-là appartenir à la cause monarchique. Mais il suffit de remonter à la source des Inuits pour reconnaître qu’aucune mesure prise à Kirchberg n’aurait pu prévenir cet inconvénient de position. » — Nous nous empressons de donner l’extrait suivant d’une lettre que nous recevons de Munich , sous la date du 20 sep tembre : «Je ne puis rien comprendre aux nouvelles que vos journaux de Paris nous apportent sur Henri de France. J’ai entre les mains des lettres de Kircheberg du 17 , et à celle époque le prince allait de mieux en mieux et supportait tou ours avec une courageuse résignation celte nouvelle et douloureuse épreuve. Sachant combien au milieu des bruits sinistres celle lettre vous fera bonheur, je vous quitte pour profiter du courrier et vous mettre à même de rassurer vos amis de France. »...