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Gazette nationale ou le Moniteur universel, 3 mars 1849

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Gazette nationale ou le Moniteur universel
3 mars 1849


Extrait du journal

PARTIE NON OFFICIELLE. INTÉRIEUR. Paris, le 2 mars. La Démocratie pacifique rend compte d’un banquet so cialiste auquel auraient assisté des sous-ofûciers de la garnison de Paris. Cette feuille n’indique ni le lieu, ni le jour, ni 1 heure du banquet ; mais elle reproduit deux prétendus toasts portés par des sergents-majors, qui auraient terminé leurs allocutions par le cri de cir constance , par le cri classique, comme chacun sait : « Vive la montagne! » Nous sommes autorisés à donner le démenti le plus formel à ces allégations. Les sous-officiers de l’armée n ont assisté à aucun banquet socialiste ; ils n’ont eu, par conséquent, à porter aucun toast ni à pousser aucun cri. S’il y a eu quelque part un banquet, et si des socialistes déguisés en sous-officiers y ont figuré, nous affirmons que ces prétendus militaires n’a vaient rien de commun avec l’armée que l’habit....

À propos

Fondé en 1789 par Charles-Joseph Panckoucke (1736-1798), éditeur de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, La Gazette nationale ou Le Moniteur universel fut pendant plus d'un siècle l’organe officiel du gouvernement français.

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