Extrait du journal

d’une conciliation prompte et durable , et fidèle en même teins à ses principes , dont il n'a jamais cru devoir s’écarter, reçoit, avec la plus vive recon naissance , les ouvertures que sa majesté a bien voulu lui faire communiquer par ses ministres : en con séquence , sans adopter quelques principes de préam bule , il a chargé les commissaires de rappeler à la prochaine conférence l'arrêté de la noblesse, de statuer sur les difficultés qui surviendront sur la validité du ]M)uvoir de ses membres , lorsqu'elles n'intéresseront que les députés particuliers de son ordre , et en donner une communication officielle aux deux autres ordres : quant aux difficultés survenues ou à surve nir sur les députations entières pendant la présente tenue des Etats-Gcnéraux , chaque ordre chargera , conformément au vœu du roi , ses commissaires de les discuter avec ceux des autres ordres , pour oue , sur ce rapport, il puisse être statué d'une manière uniforme dans les chambres séparées ; et dans le cas qu'on 11e pût y parvenir , le roi sera supplié d’être leur arbitre. L'Assemblée reçoit deux députations du clergé , l'une pour lui annoncer que l'ordre du clergé a accepté les propositions faites par les commissaires du rqi , et l'autre pour faire part de la délibération relative à la inisere des Peuples. Il 11e parait pas que la noblesse y ait fait aucune réponse. Après ces deux députations , on en reçoit une des communes : elle annonce que les communes ont délibéré de ne s’occuper du plan proposé par les commissaires du roi , qu'après la clôture des conférences , auxquelles les commissaires des communes se rendront exacte ment. M. d'Epréraesnil renouvelle ses réclamations sur le mot communes, et se reserve d'en parler en tems et lieu. C L E R G È....