Extrait du journal
On lit dans le Times du 5 novembre : Hier, à une réunion spéciale du conseil municipal, le diplôme de bourgeois de la cité de Londres a été présenté au duc de Cambridge, ainsi qu’une magnifique épée. I.a cérémonie a eu lieu dans le Guildhall, que M. Buiming, architecte de la Cité, avait décoré pour la circonstance avec beaucoup de goût. Au centre et en face d’une tribune préparée pour les dames, à l’extrémité est de la salle, était placé un fauteuil pour le lord maire, et immédiatement à la gauche de Sa Seigneurie, il y avait pour Son Altesse Royale un autre fauteuil de velours cramoisi et or, avec les armes du duc blasonnées au dos du fauteuil. Le duc de Cambridge, à son entree dans la salle, a été salué par les plus vifs applaudissements. Son Altesse Royale a signé la déclaration qui lui était présentée, et, après un discours du trésorier, sir John Key, elle prend la parole en ces termes, au milieu d'applaudissements prolongés. « Milord maire et messieurs, je suis persuadé qu’en m’honorant de cette' haute marque d’estime pour ma personne, les citoyens de Londres ont voulu aussi honorer en moi l’armée par le plus écla tant témoignage. Bien qu’individueliement je doive peut-être au sentiment de mes devoirs l’estime, l’affection et la considération de mes concitoyens et du pays, je ne saurais jamais oublier que" c’est à l’armée que je suis redevable de 1 éminente position où je me trouve placé ; car quels que soient les ser vices que j'ai rendus, ils ne sont certainement pas de nature à me placer seul dans le haut rang où je me vois aujourd’hui. J’ose du reste me flatter d’a voir également mérité et obtenu de toute autre fa çon l’estime et l’approbation de mes concitoyens. C'est pour cela surtout* messieurs, que je suis fier de me voir dans cette |>osiiion, et mon plus cher désir est. tant que je serai un homme publie, de continuer à mériter 1^ faveur de ma souveraine et l’approbation de mon pays. Mon vœu le plus ardent est de concourir par tous les moyens en mon pou voir à l’organisation efficace de l’armée et à sa gloire. « Milord maire et messieurs, je suis heureux de la flatteuse distinction dont vous m’avez honore. Jamais, jusqu'au dernier jour de ma vie, je n’ou blierai 1 excellent et cordial accueil que j’ai reçu des citoyens de Londres. » Son Altesse Royale se rassied au milieu des ac clamations prolongées. L’épée est d’un dessin riche, pur et correct. C’est une œuvre achevée et d’un goût parfait. La poignée est en ivoire sculpté; elle est richement ciselée et garnie d’escarboucles, de brillants et d émeraudes entières. Sur la lame est...
À propos
Fondé en 1789 par Charles-Joseph Panckoucke (1736-1798), éditeur de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, La Gazette nationale ou Le Moniteur universel fut pendant plus d'un siècle l’organe officiel du gouvernement français.
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