Extrait du journal
Par décret impérial du 4 novembre 1853, rendu sur la proposition du grand chancelier de l’ordre, M. Baillan (Pierre), ancien sous-officier, a été nommé chevalier de la Légion d’honneur. Il compte de bons services sous l’Empire, plusieurs campagnes, et a été réformé par suite de blessures reçues devant l’ennemi. PARTIE NON OFFICIELLE. Paris y le 7 décembre. inangnratlee de la statue du maréchal Ney. Un décret du gouvernement provisoire, en date du 18 mars 1818, ratifié par l’assemblée constituante, avait ordonné qu’un monument serait élevé à la mémoire du maréchal Ney, prince de la Moskowa, dans l’avenue de l’Observatoire, sur l’emplacement même où l’illustre et infortuné maréchal avait reçu la mort. Jusqu'en 1850, ce décret était resté sans exécution, lorsque l’Empereur, alors président de la république, en approuvant le rapport suivant de M. Ferdinand Barrot, ministre de l’intérieur, donna enfin satisfac tion au vœu national si souvent manifesté. Rapport ou Président de la république. Paris, 20 février 1850. « L’assemblée constituante a ratifié le décret qui ordonne « qu’un monument sera élevé au maréchal Ney, sur le lieu même où il a été fusillé. » « Vous avez pensé, Monsieur le Président, que le momeot était venu d’exécuter ce décret, qui traduit si bien un des plus vifs et des plus profonds sentiments du pays. Je m’étais demandé s’il serait nécessaire de recourir, pour l’exécution de ce monument, à un cré dit spécial, et je ne doutais pas qu’une assemblée, présidée par l’on des illustres défenseurs du héros de la Moskowa, n’accueillit avec sympathie une pareille proposition. Mais, en réfléchissant au caractère que de vait avoir le monument à élever au maréchal Nev, j’ai reconnu que le crédit ordinaire des ouvrages d’art v pouvait suffire. « Il m’a semblé, en effet, qu’un tel monnment, par la nature des souvenirs qu’il réveillera, devait être d’un aspect sévère et d’une grande simplicité. Et ce qui prouve que tel est l’esprit de la loi, c’est quelle a dé signé pour emplacement le lieu désert où le maréchal Ney reçut la mort sans autres témoins que ses exécu teurs. Vous n’avez pas voulu. Monteur le Président, que le monument de celui que l’Empereur appelait le brave des braves, fut consi 4ré comme la marque pu blique d’un irritant souvenir, mais seulement comme le signe d’une réhabilitation pro« lamée déjà parle cri de la conscience publique. Il fallait écrire quelque part l’expression de ce regret qu’avaient ressenti tant de cœurs, et il convenait de le faire à l’endroit même où le maréchal est tombé. * Je n’ai pas besoin de vous dire, Monsieur le Président, que j’ai choisi pour l’exécution de ce pro jet un de nos plus grands statuaires ; son œuvre...
À propos
Fondé en 1789 par Charles-Joseph Panckoucke (1736-1798), éditeur de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, La Gazette nationale ou Le Moniteur universel fut pendant plus d'un siècle l’organe officiel du gouvernement français.
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