Extrait du journal
— Merci, chef, je n attendais pas moins de vous. Permettcz-moi de rejoindre mes %mpagnons qui s’im patientent sans doute, pour leur faire part de l’heuieuse rencontre dont le maître de ia vie m’a favorisé. — Bon. (lue mon frère retourne auprès de ses amis, moi j’irai en avant jusqu’au village, afin de prévenir mes jeunes gens de l’arrivée d'un guerrier de ma nation. Valentin sourit à cette parole. — Mon frère est le maître, dit-il. Après avoir salué le chef indien, il revint auprès de ses compagnons qui ne savaient à quoi attribuer sa longue absence. — Ce sont des amis, dit Valentin eu désignant Pethuiii»ta qui, monte sur un mustang que son compagnon lui avait amène, s’éloignait à toute bride. L’Lnicorne, en quittant sou village, a chargé le chef à qui je viens de parler de nous en faire les honneurs jusqu'à son retour ; aussi regardez, don Pablo, comme il se hâte d’aller annoncer notre arrivée aux gens de sa tribu. — Dieu soit loué! s’écria le jeune homme, nous allons enfin pouvoir nous reposer en sûreté. Piquous! voulez-vous? —• Gardous-nous-cn bleu, mon ami; au contraire, si vous m’en croyez, nous ralentirons le pas : les Co manches nous préparent sans doute une réception, ce serait les désobliger que d’arriver trop vite. — Qu'à cela ne tienne, répondit don Pablo. Au fait, nous ne craignons plus rien maintenant, continuons donc notre route au trot. — Oui, car rien ne nous presse; dans une heure au plus nous serons arrivés. — Oue Dieu soit béni pour la protection qu’il a daigné nous accorder ! dit le jeune homme en diri geant vers le ciel un long regard de reconnaissance. La petite troupe continua à s'avancer au petit trot dans la direction présumée du tiiiago. mu. I ne heure plus tard, lus chasseurs arrivés au som met d’une colline aperçurent, à un mille à peu près en facu d eux, un grand village indien devant lequel trois cents guerriers étaient rangés en bataille. A la vue des blancs, les guerriers s’élancèrent au galop en faisant caracoler et danser leurs chevaux, et eu déchargeant leurs fusils eu l’aie. . Ils poussaient leur cri de guerre et déployaient leurs...
À propos
Fondé en 1789 par Charles-Joseph Panckoucke (1736-1798), éditeur de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, La Gazette nationale ou Le Moniteur universel fut pendant plus d'un siècle l’organe officiel du gouvernement français.
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