Extrait du journal

Ueches gothiques et ses maisons qui seraient ailleurs des palais. — Dans celte immense enceinte, quelle effrénée dépense de génie ! quel bouillonnement in tellectuel ! quel travail diurne et nocturne ! quelle élaboration incessante d'idées! La grandeur morale de Paris dépasse encore sa grandeur matérielle ! suit orgueil n’est donc que de la conscience, et ou peut lui pardonner d'aller se voir au Cirque impérial dans le miroir que lui tend M. Théodore Barrière. L’auteur des Filles de marbre et des Parisiens, pièces qui ont obtenu un franc, long et fructueux succès, est uu homme de beaucoup de talent, mais d’un talent essentiellement moderne : il a l’esprit du jour et même l’esprit de demain. Son dialogue e>t une marqueterie de mots tins, aigus , élit.ce lants; — on dit qu’il les cherche , mais enfin il les trouve ; et, si on lui donnait le conseil de sau poudrer son cinquième acte d'infiniment de traits, il serait capable de le suivre. Une intelligence vive, très au courant de tout ce qui se fait ; une observation à la Gavarni dus mœurs parisiennes ; un style surex cité par eus conversations fantasques, qui mêlent le paradoxe à la fumée du cigare, une verve acide, re levant les lieux communs de morale, telles sont lus qualités de M. Barrière, et certes il faut en tenir compte, car elles ne sont pas communes ; mais il est trop de sou temps pour avoir ce que nous appelle rons l’intuition historique ; autant il «si à l’aise avec Marco, Desgen.iis et tout ce monde qu’il a vu vivre, autant il est gêné avec les évocations du passé ; il ne possède pas s ir sa légère palette d’aquarelliste ces tous laborieusement recomposés que les romantiques appelaient la couleur locale, et q d sont indispensa bles à qui veut restaurer mie ép ique ; tons de vieille tapisserie fanée, de portrait d’aïeul enfumé, de free-...