Extrait du journal

Tandis «pie John parlait ainsi, dans sa joie, ii -courait à l’office et revenait apportant toutes sortes de conserves, ôtant des quantités de thé de la boite, laissant tomber des flûtes dans ses bottes qui se trou vaient près de la table, versant rie l’eau chaude sur le beurre, et faisant une foule de semblables mé prises sans se découccrter le moins du monde. « La ! dit J&lin en s’asseyant pour la vingtième fois, et en se levant de nouveau pour ajouter encore quelque chose, tout est aussi bien que possible pour attendre le dîner. — Et maintenant les nouvelles, Tom ! comment ta Pecksniff? — Je ne sais comment il va, » répondit Tom avec un grand sérieux. John Westlock posa la théiers et regarda son ami avec stupéfaction. « Je ne sais comment il va. dit Tom Finch, et, si ce n'est que je ne lui souhaite pas de mal, je m’en moque. Je l’ai quitté, John ; je l'ai quitté pour tou jours. — Volontairement? — Ma fui, non ; il m’a renvoyé. Mais j’avais déjà découvert que je m’étais trompé, et je ne serais ja unis resté chez lui. J’ai la douleur «le dire que vous aviez raison. Ceci peut être une faiblesse risible, mais ceite découverte a été pour moi bien pénible, je vous 1 assure. » Tom n’avait pas besoin «le jeter i son ami un regard où se peignait la crainte qu’il ne lui répondit par im éclat de rire. « Je vous jure, Tom, répondit John après un si lence «le quelques momentsy que lorsque je vois, comme maintenant, combien vous êtes affligé, je ne sais ai je dois me réjouir ou ni attrister de cette dé couverte. Je me reproche d’avoir parfois plaisanté sur ce sujet. J’aurais dû n’en rien faire. —• Mon cher ami, dit Tom en lui tendant la main,...