Extrait du journal
Au sujet de l'exposé fait par M. le ministre de l'agri culture et du commerce devant les conseils généraux, le Journal du commerce a émis, dans son numéro du 21 de ce mois, sur la situation de notre navigation marchande, plusieurs assertions qu’il est nécessaire de rectifier. a D’après les états de la douane , remarque cette feuille, on voit que l’effectif de notre marine marchande s’est accru, quant au nombre des navires ; mais le ton nage a, en dix années, décru de 002,000 tonneaux à 602,000 ; de sorte que si nous avons quelques bateaux de plus, notre marine marchande ne va pas moins s affai blissant chaque jour. » 11 y a ici une erreur grave : 1 auteur de l'article a perdu de vue que, depuis 1 ordonnance du 18 novembre 1837, 1 évaluation officielle du jaugeage de nos navires a été mo difiée. Au grand avantage de notre marine, elle ne porte plus sur la contenance absolue et géométrique du navire, mais sur son tonnage effectif et réel, ce qui la réduit, comparativement à l'ancienne évaluation, de 15 à 18 p. 0/0. I) après cette base, et pour rendre la comparaison exacte, il faudrait ajouter au tonnage de 18U) 15 à 18 p. 0/0, ce qui, de 662,000 tonneaux, l’élève à plus de 771,000. La prétendue diminution fait place, comme on voit, à une augmentation réelle. Le même raisonnement s applique à notre navigation coloniale, dont personne d ailleurs ne conteste l atl’aiblisment en ces derniers temps, par suite de la crise des su cres : mais enfin la diminution de 1835 à 1810 n est pas, comme on le prétend, de 222,000 tonneaux à 173,000. Ce dernier chiffre, en tenant compte de l'addition de 15 p. 0/0, est de 100,000 tonneaux, ce qui atténue de beau coup la différence. D’après le même journal, ce serait principalement sur notre navigation an long cours qu'aurait porté la diminu tion dont il entretient ses lecteurs. Voici sur ce point les chiffres que donne le tableau des douanes. (Résume, page xi ) : Navigation de concurrence. 1° Dans les pays d’Europe. Dans les pays hors d’Europe....
À propos
Fondé en 1789 par Charles-Joseph Panckoucke (1736-1798), éditeur de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, La Gazette nationale ou Le Moniteur universel fut pendant plus d'un siècle l’organe officiel du gouvernement français.
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